L'île d'Al Dryen
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 ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫

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AuteurMessage
Samain Sidhorin


Samain Sidhorin


Âge du peronnage : 18 ans
Localisation : En vadrouille ~
Métier/Occupation : Garçon de cuisine/serveur à Ahea
Humeur : Curieuse


♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫ Vide
MessageSujet: ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫   ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫ EmptyLun 20 Fév - 14:06

♫ C'était un poulpe vraiment !
A double rangée de dents...
Un marchand de mort subite mais les boulets n'ont pas peur !
Au lieu de brasser en fuite ils se rangent à l'honneur !
Allons les gars gai, gai, allons les gars gaiement ! ♫

[inspiré de la chanson "Le Grand Coureur"...]

Lorsque les nuits d’Al Dryen sont sombres, lorsque le vent sournois chute, pesant, sur votre nuque et la caresse d’un souffle frileux, lorsque le silence fait résonner la grille grinçante, le miaulement du chat et l’eau glacée dégouttant sur le pavé… Lorsque chaque son amplifié par l’étroitesse des rues, répercuté sur les murs de pierre comme autant de rugissements monstrueux de créatures nocturnes… Lorsque les nuits d’Al Dryen sont sombres, on peut voir bouger, dans l’ombre des ombres, des hommes aussi sinistres que les échos en peine hantant les rues… A en faire trembler les plus courageux…

Les courageux sont-ils stupides, ou inconscients ? Ou bien ne peut-on considérer la stupidité comme du courage ? Telle fut la question que se posa l’homme qui attendait patiemment ses comparses, mêlé à l’ombre par son pouvoir et regardant paisiblement passer devant lui un duo pour le moins… comique…

- De votre repérage je fais fi
A notre plan je…
euh… souscris ?
-Mais non, crétin ! « je me fie ! »
- Hahaha ! Ca existe comme conjugaison ça ?

De votre repérage je fais fi
A notre plan je me fie
Faute de choix ou cause de folie.
Ce soir à l’académie
Le poulpe dudit prof sera ravi !
»


Et les larrons éclatèrent de rire de plus bel, faisant exploser en un millier de morceaux la lugubre et trompeuse sérénité des lieux, trébuchant sur la peur sans la voir, l’envoyant valser dans le caniveau sans même un regard. L’homme sourit en replaçant l’une de ses mèches blondes devenue transparente derrière son oreille également translucide… Ces deux imbéciles lui rappelaient un autre duo non moins bruyant, toujours suivi d’une ombre salvatrice qui… mais c’était du passé. Il regarda les comiques s’éloigner à sa droite et reprit sa veille.

Pendant ce temps, Samain et Beltaine, le souffle coupé, agonisaient de rire, rampaient presque sur les pavés pour arriver à temps à leur propre rendez-vous.

- C’est génial ! Qu’est-ce qui lui a pris ?
- Et puis tu as vu sa tête ? A croire que c’est sorti tout seul !

Il arrivèrent enfin en vue de l’académie et, ne laissant qu’une ultime route entre eux et le théâtre de leur prochain larcin, nos arsouilles favorites répétèrent une fois de plus le bêtisier du spectacle précédent, se mordant lèvres et pouces pour ne pas se prendre un seau ou une pantoufle qu’un habitant exaspéré d’avoir deux saltimbanques naturellement ivres sous sa fenêtre aurait pu gracieusement leur balancer.

Petit à petit, ils reprirent leur souffle, essuyant leurs yeux trempés de larmes, libérant leurs côtes et pauvres abdominaux malmenés.
Samain se laissa glisser assis sur le pavé, épuisé par cette délicieuse torture et prit une grande goulée d’air.

- La nuit s’annonce merveilleuse !
- Oh oui, je sens qu’on va se marrer !


Le Sidhorin amenait à lui son sac à dos quand une silhouette se découpa dans la rue… Une silhouette qui leur rappelèrent bien vite…
Trop vite…

Fou rire.

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Fairië Lomé


Fairië Lomé


Âge du peronnage : 17 ans
Localisation : Labo de potion ... héhéhé
Métier/Occupation : Chanteuse à l'auberge Ahéa
Humeur : Enthousiaste !


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MessageSujet: Re: ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫   ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫ EmptySam 25 Fév - 10:43

♫Maudit sois-tu don de malheur,
Dont j’héritais pour mon horreur,
Dès le point du jour à ma langue il s’accroche,
Et le soir enfin trop lent’ment s’effiloche♫

Après quatre heures à broyer du noir, Fairië eut une révélation : elle était en vie et ne souhaitait pas devenir moine ; le ridicule ne tuait donc pas ! Forte de cette information, elle en découvrit une deuxième : ses poumons se soulevant à intervalles irréguliers semblaient lui signifier qu’elle respirait. Ce fut un choc considérable, l’enclume qui lui compressait la poitrine l’avait donc induite en erreur sur ce point. On ne pouvait plus faire confiance à personne … Troisième illumination : le décès de sa réputation ne pouvant normalement pas tétaniser son corps, il lui était physiquement possible d’aller chercher son poulpe. Ô Joie !
Un pied, puis un deuxième se posèrent donc précautionneusement sur le parquet de sa chambre, et le reste de sa personne se dressa prudemment au-dessus. C’était un bon début. Debout on allait plus loin qu’assis… Ses neurones grillés s’élevèrent violemment contre une telle évidence, n’importe quoi ! Bibliothèque … assise … bouquin … loin. Et oui, pour tout lecteur qui se respecte il y a un lien évident entre « bouquin » et « loin ». Fairië était respectable, au moins sur ce point.

Corps activé et cerveau en état de marche, elle décida de faire la seule chose qui s’imposait : se recoucher et dormir.

Tu n’as aucune chance, tu ne peux m’échapper, courir ne sert qu’à t’essouffler, à m’emplir d’une joie sadique. Ta peur me fait bouillonner de plaisir. Tes hurlements crépitent si délicieusement à mes oreilles ; cours petite chose, cours, cours encore.

Fairië se réveilla en nage ; l’image indestructible d’une soupière au visage de Samain lui sautant dessus. A n’en pas douter, cet imbécile l’avait traumatisée à vie.

Deux heure du matin. Son collègue onirique l’avait attrapée à temps. Elle se changea en hâte, optant pour des vêtements sombres et pratiques, permettant une liberté de mouvement idéale. Elle devait absolument garder à l’esprit qu’une fuite éperdue était une issue plus que probable.
Bon, le plus facile était fait, maintenant elle devait rejoindre les deux crétins qui ne manqueraient pas de se moquer de son abominable prestation. La jeune fille carra les épaules, inspira l’air de la pièce à plein poumon, attrapa son matériel de cambrioleur, et enjamba résolument la fenêtre de sa chambre. Hors de question qu’elle se laisse impressionner, un poulpe était en jeu, il était de son devoir de se montrer à la hauteur de la tâche qui l’attendait.

Le calme de la nuit l’apaisa un peu ; après tout, Samain n’était pas un mauvais bougre, juste une catastrophe ambulante manquant désespérément de la moindre délicatesse.
Les derniers mètres la séparant du lieu de rendez-vous la firent radicalement changer d’avis. Les rires étouffés de deux individus irrespectueux du sommeil de leurs congénères déchiraient le silence nocturne ; aucun doute sur l’identité des deux comiques …
Fairië s’accorda un soupir blasé et avança droit sur ses bourreaux, regard fixe et démarche assurée :

- C’est bon, vous avez bien rigolé, on peut y aller maintenant ? susurra-t-elle, sarcastique.
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Samain Sidhorin


Samain Sidhorin


Âge du peronnage : 18 ans
Localisation : En vadrouille ~
Métier/Occupation : Garçon de cuisine/serveur à Ahea
Humeur : Curieuse


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MessageSujet: Re: ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫   ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫ EmptyLun 27 Fév - 11:33

Riant comme des bossus, les deux larrons se tapaient les genoux en cherchant un souffle à capturer dans leur poumons : chose qui se révélait cruellement difficile, surtout pour Samain qui en avait relativement besoin pour continuer à vivre.
Ce dernier finit par attraper son soupir qui se répandit désagréablement dans son corps, comme autant de chatouilles distillant un poison sérieux qui calma son fou rire. Il eut un dernier hoquet, essuya ses yeux détrempés, regarda sa complice du soir, se mordit les lèvres et tenta tant bien que mal de garder contenance. Ouf !

- Je suis désolé Fairië, dit-il d’un ton penaud.
- Oh oui ! fit Beltaine enthousiaste tout en essayant lui aussi de contrôler son hilarité.
- Je n’aurais jamais dû te dire que tu étais une mauvaise actrice…
Ils laissèrent quelques éclats de rire leur échapper de nouveau : le langage ampoulé de la jeune femme compilé à son air outré puis à sa fuite désespéré avait dépeint un tableau tel qu’il se révélait inlassablement comique !

Samain inspira… expira… inspira… déglutit et se tourna de plus bel vers sa collègue.
- Alors tu parles maintenant ? Normalement ?
- Dommage ! incisa Beltaine
Le garçon acquiesça d’un air déçu et se releva.
- Bon, allez Belt’, on va rater notre affaire à ce train là !
- Une chanteuse d’auberge qui parle comme une antiquité voulant capturer un poulpe dans une académie piégée ! Sincèrement, on pourrait écrire une épopée !
Samain opina d’un éclat de rire. Bon. Un peu de concentration que diable ! Quelle que soit la raison qui avait amenée Fairië à parer de la sorte, c’était là un charme rompu et ils n’allaient pas y passer toute leur nuit puisque un poulpe avait déjà réservé ce créneau !
Le garçon s’accroupit et ouvrit son sac :
- J’ai trouvé un miroir avec une cale derrière dans les affaires de ma sœur, il suffira d’un bout de bois pour le passer de l’autre côté de l’alarme et je pourrais appeler Belt’, fit-il en exhibant l’objet, tu as la lumière ?
Et il planta son regard franc et chaud dans les yeux de sa comparse : les affaires allaient bientôt commencer…


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Fairië Lomé


Fairië Lomé


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MessageSujet: Re: ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫   ♫ C'était un poulpe vraiment ! A double rangée de dents... ♫ EmptySam 10 Mar - 10:04

Fairië laissa passer les gouailleries des deux histrions avec dédain. Elle avait entendu une tite citation sympa une fois qui disait un truc comme « la chiure de la mouette n’atteint pas la verte grenouille ». Si elle voulait survivre à cette nuit, elle devait à tous prix se concentrer sur ce proverbe, il serait sa philosophie, son hymne, son modèle. Pas question d’en dévier.

- Bon, allez Belt’, on va rater notre affaire à ce train là !
- Une chanteuse d’auberge qui parle comme une antiquité voulant capturer un poulpe dans une académie piégée ! Sincèrement, on pourrait écrire une épopée !

La jeune fille fixa Beltaine avec insistance jusqu’à ce qu’il se recouvre de plumes, que sa bouche médisante se transforme en bec jaunâtre et ses paroles acides en vulgaires cris de volatiles. Voilà qui était mieux, son imagination serait une arme décisive pour résister aux traits de ces deux crétins ; même si la sensation que sa bouche allait exploser sous la pression des réparties cinglantes tentant de forcer le passage de ses dents menaçait de la rendre folle.
Le poulpe, la grenouille, dents serrées, bouche fermée. Inspirer, expirer. La patience et la sérénité ne lui convenait définitivement pas, garder un visage pseudo-impassible réclamait toute son énergie. Heureusement qu’elle avait dormi avant de venir sinon ses neurones auraient grillés sous le poids d’une sollicitation si intense, elle bouillonnait littéralement.

- J’ai trouvé un miroir avec une cale derrière dans les affaires de ma sœur, il suffira d’un bout de bois pour le passer de l’autre côté de l’alarme et je pourrais appeler Belt’, fit-il en exhibant l’objet, tu as la lumière ?

Qu’Uen soit louée, son calvaire s’apaisait, les siamois infernaux se rappelaient enfin leur mission première (celle qui ne consistait pas à la faire enrager).

- Oh, ravie de voir que tu peux te rendre utile, cracha la jeune sorcière ulcérée, évidemment que j’ai la lumière.

Elle, s’avança de quelques pas vers le mur d’entrée et réalisa soudain que c’était le moment, l’instant clé, la petite minute juste avant de se lancer dans l’aventure. Elle s’aperçue aussi que si elle restait fâchée, elle allait la gâcher sa précieuse minute. Elle fit donc volte-face et tourna un visage radieux vers les jumeaux diaboliques :

- C’est parti ?

S’élevant doucement du sol, elle se trouva bientôt perchée sur le mur d’enceinte de l’académie. Avec un enthousiasme non feint, elle défit la corde qu’elle portait en bandoulière, en accrocha une extrémité dans une aspérité de la pierre et envoya l’autre sur le plancher des vaches.

- A vous ! chuchota t-elle

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